De Saint-Etienne à Rochefort en passant par la Grande-Bretagne, Christelle Plessis construit son regard, se nourrit à l’argentique, puis s’envole vers la photographie numérique, terrain de toutes les recherches.

Son expérience du théâtre et de la mise en scène, ses passions pour le cinéma et la littérature… tout imprègne son travail sensible sur la mémoire des lieux, des visages, des paysages.
L’artiste suit des traces plus qu’elle ne photographie, écoute les lieux, ressent les objets disparus, fige les formes et matières en permanente évolution, tissant depuis 20 ans une toile de mémoire. A-t-elle un jour perdu la sienne?

Définir sa création en une phrase : capturer l’image de ce qu’il reste quand il n’y a plus rien. Photographier, suspendre le temps, retenir son souffle, se laisser émouvoir par un objet oublié et par la densité des souffles derniers et premiers qui résonnent encore. Visiter des lieux vides, leur redonner vie.